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Il detective sonnambulo
Photo de la Réplique N°24 (2002), Version n°1 (2002) sur la couverture du roman de Vanni Santoni : Le détective somnambule.
=> grâce à Millenium Image https://www.milim.com/
Lien vers les éditions Mondadori : https://www.mondadori.it/libri/il-detective-sonnambulo-vanni-santoni/
Paris, aujourd'hui. Martino a quitté l'Italie, comme tant d'autres, et erre sans grand espoir jusqu'à sa rencontre avec Johanna : rousse flamboyante, magnétique et distante, elle est aussi jeune que lui, mais plus mature et complexe, du moins à ses yeux. Ils tombent amoureux, mais cet amour est rendu difficile par ses disparitions constantes, car elle semble avoir non pas une vie, mais des vies multiples, dans les environnements les plus divers. Et pourtant, ils s'aiment, dans une ville secouée par les manifestations et les émeutes, jusqu'à ce que Martino ressente comme l'effondrement d'un monde : Johanna disparaît à nouveau, mais cette fois-ci pas pour un jour ou deux. Elle disparaît, et on ne la revoit plus jamais. Martino la cherche partout, les jours et les semaines passant (et son argent s'épuise), jusqu'à ce qu'il tombe sur une affiche montrant la photo d'un beau et élégant jeune homme descendant d'un jet privé. Derrière lui, il reconnaît immédiatement la chevelure rousse et la posture reconnaissable de Johanna. L'affiche a été collée par Tanya, la leader d'un petit groupe anarchiste, qui mène une quête similaire à la sienne : elle veut retrouver le jeune homme sur la photo, un certain Manfredi Contini della Torre, un crypto-millionnaire qui a fait un don mystérieux à son groupe. Tanya et Martino unissent leurs forces et se lancent dans une enquête qui les mènera à traquer Manfredi et les projets excentriques financés par son empire bitcoin à travers l'Europe, jusqu'à se retrouver mêlés à lui et Johanna dans un quadrilatère romantique de plus en plus difficile à démêler. Vanni Santoni nous livre une histoire ancrée dans le présent, et nous confronte à une éternelle question : les individus peuvent-ils façonner l'histoire, ou l'histoire l'emportera-t-elle toujours sur les fortunes individuelles ?