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Cinétique n°4
Pour le Centre de Formation des Apprentis de l'Hôtellerie de Metz (1% artistique, projet présélectionné).
Cinétique n° 4 (2011), Version N° 1 (2012) série de leds, situés tout le long d'une passerelle, formant des traits lumineux discontinus s'allumant l'un après l'autre à vitesses variées (simulation Rémi Geoffroy).
V: images prospectives : "Entre les traits écartés"
L’alignement : Il s’agit de magnifier le parcours depuis l’entrée jusqu’au fond du terrain, en soulignant le bas de la passerelle par une série de barres constituées de leds, ponctuant le trajet de manière discontinue mais régulière. Les barres sont situées une fois sur deux sous chaque élément de la balustrade, leurs tailles et leurs interstices étant donc équivalents.
L’éclairage : Le tout forme des traits en pointillés qui s’allument l’un après l’autre mais dans un ordre hésitant. La succession des traits avance puis revient sur ses pas, ré-avance, accélère, reprend son tempo de base, repart, hésite, avant de parvenir au bout de la passerelle puis brutalement, et cette fois de manière continue, défile tout le long jusqu’au point de départ.
Les conséquences : C’est bien la nature linéaire et rectiligne de la passerelle qui est utilisée et mise en valeur. Mais en même temps, l’évolution temporelle du dispositif lumineux modifie la perception en apportant une variété rythmique inattendue. Ce qui forme une association de contraires, imbriquant continu et discontinu, qui enrichit la situation de départ. Notre cerveau de surcroît complète les interstices entre les traits écartés et nous donne l’impression que la même barre lumineuse se déplace en sautant d’un cran à chaque fois. Enfin, l’emplacement au dessus du sol procure un effet de flottement qui renforce l’aspect immatériel.