-
Penser en langues
Mehrsprachiges Denken - Penser en langues - Thinking in language (Figurationen 10,1-2), Böhlau Verlag, Köln, 2009. Sous la direction de Marco Baschera.In der vielfältigen Begegnung der Kulturen und Sprachen liegt das Potenzial, die gelebte Beziehung zwischen Wort und Gedanke in der einen Sprache unter Respektierung der Unterschiede in andere Sprachen zu übertragen. Dem kann ein mehr- sprachiges Denken entspringen, das sich nicht in abstrakten, universellen Begriffen vollzieht, sondern gerade aus dem Unterschied der verschiedenen sprachgebundenen Denkweisen hervorgeht. Die Vor- stellung einer in kultureller und politischer Hinsicht produktiven Mehrsprachigkeit wird in diesem Doppel- heft aus philosophischer, linguistischer, literatur- wissenschaftlicher,künstlerischer und pädagogischer Sicht beleuchtet. Gasteditor: Marco Baschera.
Lorsque la rencontre des cultures et des langues diverses s'effectue, le potentiel de transmission qui opère dans la relation vécue entre la parole et la pensée au sein d'une langue donnée doit respecter les différences qui apparaissent dans d'autres langues. Ce qui peut résulter d'une réflexion multi- lingue ne se déroule pas ici en termes abstraits uni- versels, mais est vu à partir de la différence qui existe entre les différentes langues et leur manière d'être liées à la pensée. L'idée d'une production multilin- guiste, en termes culturels et politiques, est éclairée dans ce numéro double d'une vision philosophique, linguistique, littéraire, artistique et pédagogique. Responsable de cette édition : Marco Baschera.
"Des représentations résolues", de Patrice Hamel, publié en français dans Penser en langues.
" […] Exprimer un vécu tourmenté très étranger à l’écriture qui l’a pourtant fait exister sur le papier (bonjour l’autofiction), brouiller l’écoute (célèbre contrepèterie) pour mieux nous interdire de repérer les consti-tuants musicaux (selon une stratégie d’intimidation trop répandue), favoriser "les intentions de l’auteur" au détriment de ce qui peut être décelé véritablement dans l’œuvre concernée (rien d’un tas de bonbons, sinon
les commentaires parallèles des critiques avertis, ne nous incite à le faire correspondre au poids d’un précis individu de surcroît décédé), autant de façades (elles s’alignent en grands boulevards) qui nous distraient pour mieux dissimuler la faiblesse de leurs soubassements tangibles. L’affaire se corse dès lors que tout principe faisant écran à l’appréhension des opérations sensorielles engrangées devient, chez certains, le signe même d’une pratique contemporaine digne d’intérêt. Car, loin d’être considérées comme des supercheries, les productions qui en découlent sont ainsi valorisées par leurs promoteurs flattés de faire partie d’un clan d’élus d’autant plus privilégiés qu’ils croient savoir établir des jugements en outrepassant les principes biologiques de l’humaine sensation. Or rien ne dit qu’il faille abdiquer […] " ---- PH
Pour lire en entier cet écrit, cliquer sur >>>>>>>>>>>>>>>> ce lien
Ci-dessus : traduction plastique réalisée par Pablo Picasso du célèbre tableau Las Meninas (Les Ménines), qui fut peint par Diego Velázquez (ci-dessous). Ci-contre : Felix Gonzalez–Torres, Untitled (Portrait of Dad) 1991, bonbons blancs emballés individuellement dans du cellophane, source inépuisable, dimensions variable (poids ideal 175 lbs), collection de Carlos et Rosa de la Cruz, courtesy of the Felix Gonzalez-Torres Foundation, Andrea Rosen Gallery, New York.
Tout en haut : Réplique N°8 (1994), Version n°3 (2017) de Patrice Hamel.